La recherche participative implique directement les personnes concernées par les troubles du neurodéveloppement – patients, familles, professionnels de santé – dans le processus de recherche.
En associant les connaissances scientifiques des chercheurs à l’expérience vécue des personnes concernées, la recherche participative ouvre de nouvelles perspectives pour mieux comprendre et accompagner les troubles du neurodéveloppement. Cette approche inclusive et collaborative promet des avancées significatives dans ce domaine complexe et en constante évolution.
Plusieurs problèmes déontologiques sont soulevés en recherche participative. Il faut réussir à être rigoureux·se et à maintenir l’autonomie des chercheur·euse·s tout en respectant les partenaires impliqué·e·s et en reconnaissant la contribution des non-chercheur·euse·s dès le début. Le respect de la vie privée est aussi essentiel.
La transparence doit être au cœur du projet de recherche, tant au niveau :
La gestion d’un projet de recherche participative implique de nombreux ajustements pour mobiliser les acteur·rice·s dans la durée et recueillir des données complètes.
L’équipe de recherche doit savoir entretenir la motivation des participant·e·s. Il faut s’adapter aux calendriers des différent·e·s acteur·rice·s et bien préciser la fréquence des échanges, les rôles, les droits et les devoirs de chacun. Ces éléments rejoignent l’impératif de transparence des projets de recherche participative.
Les outils sélectionnés ont également une grande importance pour maximiser l’implication.
La recherche participative s’appuie largement sur des technologies numériques collaboratives et des dispositifs connectés pour mobiliser des communautés, organiser la collecte massive de données, faciliter le dialogue et co-créer des connaissances entre chercheurs et citoyens. On retrouve notamment :
Des dispositifs comme les Boutiques des sciences de certaines Maisons des Sciences de l’Homme (MSH) soutiennent les interactions entre citoyen·ne·s et chercheur·euse·s pour créer des communautés qui participent à la production scientifique.
Des institutions comme l’Inserm et l’INRAE encouragent également la recherche participative dans le domaine médical et environnemental, ce qui contribue à structurer des réseaux de chercheur·euse·s et partenaires associatifs engagé·e·s dans cette approche en France.
iMIND, centre d’excellence des troubles du neurodéveloppement chez l’adulte
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