À la suite d’un parcours de vie difficile et d’un vécu douloureux, certaines personnes décident de tirer parti de leur expérience passée pour aider les autres : il s’agit de la pair-aidance.
La pair-aidance trouve son fondement dans les réseaux de soutien mutuel, par exemple pour sortir d’une dépendance (Alcooliques Anonymes, Narcotiques Anonymes, etc). Les échanges entre pairs font leurs preuves et dépassent très vite le simple cadre des addictions. Ils concernent alors les troubles psychiatriques, la précarité, les maladies chroniques ou bien les TND.
En France, différentes lois favorisent les liens entres personnes concernées, par exemple avec la création des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM) en 2005. La pair-aidance devient une activité à part entière, qui s’exerce de manière bénévole, salariée ou indépendante. Les pratiques en pair-aidance varient grandement (suivi individuel, animation de groupes de parole, aide à la réinsertion dans le parcours de soin, interface entre professionnel·le·s de santé et patient·e·s, etc).
La définition d’un cadre d’exercice fait partie des enjeux du futur de l’activité.
Place-holder
iMIND, centre d’excellence des troubles du neurodéveloppement chez l’adulte
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